Tourisme : la saison bat son plein en Bretagne

Cette année, l’affluence en Bretagne est inespérée. Depuis le mois dernier, la région attire une foule impressionnante. Pour ces vacances d’été, bon nombre de vacanciers ont décidé de profiter de l’air breton pour se détendre et se divertir. Le confinement engendré par la pandémie a poussé beaucoup de vacanciers à partir se mettre au vert. C’est le moment pour eux de profiter des plages, de la nature bretonne pour profiter de leurs vacances d’été. Ce qui est inespéré pour le tourisme, car il y a longtemps qu’il y a du monde à craquer en Bretagne. À l’heure actuelle, la saison bat son plein en Bretagne.

Tourisme en région bretonne : un vaste littoral dont il faut profiter

Le Directeur de l’office du tourisme au centre-Bretagne, Alexis Le Priellec déclare que les vacanciers sont venus se mettre au vert sur les terres bretonnes le temps de leurs vacances d’été. Nicolas Dayot, président de la Fédération de l’hôtellerie de plein air, vient renchérir en expliquant qu’avec le confinement, les vacanciers sentent le besoin de profiter de la nature, du vent, d’air. C’est pour cela qu’ils décident de profiter du vaste littoral de la Bretagne. 

La mise au vert pendant le confinement a également favorisé les choses. Près de trois millions de Bretons aiment bien le camping. Cela a permis aux promoteurs de services hôteliers plein air de rattraper les pertes occasionnées par la crise du Covid-19. Si les réservations importantes sur septembre continuent d’augmenter, ces derniers pourraient faire un chiffre d’affaires proche de celui de 2019. 

Tourisme en Bretagne : des campings au top

Si cette année, les logements indépendants connaissent un si grand succès, c’est parce que les touristes veulent à tout prix s’isoler du virus (Covid-19). C’est pourquoi beaucoup d’entre eux privilégient cet été les campings, les bungalows et les gîtes.

Cette année, on note également l’explosion des camping-cars empruntés « à pépé ou papa » ou de location. Une autre conséquence de la crise sanitaire, c’est le léger rallongement des séjours. Comparativement aux années précédentes, c’est une première que les personnes qui habitent à 50 voire 60 km optent pour des réservations de cinq à six jours. Les touristes ne sont plus pressés. Cet été, ils prennent le temps de bien observer le paysage qui les entoure. À présent, ils ouvrent davantage leurs yeux sur le milieu dans lequel ils sont. 

Tourisme en Bretagne : des cartons pleins pour les visites

Pour cet été, les touristes fréquentent bien les restaurants. Ceci compense un peu la perte dans le secteur hôtelier. Toutefois, cela est compliqué pour les brasseries du soir, car il n’y a presque pas d’animations. À la cité des Telecom, à Océanopolis ou encore à Pleumeur-Bodon, la fréquentation se rapproche de celle de l’année dernière. Ceci est rendu possible grâce au système de billetterie en ligne qui régule le choix des créneaux horaires pour qu’il y ait moins de flux. 

Malheureusement, beaucoup de restaurateurs se plaignent du fait qu’il soit difficile pour eux de faire respecter le port du masque à leur client. Le virus est encore présent, il est donc important de respecter les gestes barrières. 

Tourisme en Bretagne : cette année, les Britanniques sont absents

Les visiteurs étrangers n’affluent pas encore sur le territoire breton. Cette année, il y a beaucoup moins d’Allemands et de Belges. Alors que les Hollandais sont très peu et les Britanniques totalement absents. L’absence des Britanniques n’est pas sans conséquence sur le chiffre d’affaires, car les campings du sud-Bretagne était autrefois occupé à 80 % par des clients en provenance du Royaume-Uni. Cette situation fragilise encore plus les comptes des promoteurs d’hôtels.

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